à SAINT VICTURNIEN
Ce sont des piliers creux en granit, avec une niche en leur sommet dans laquelle on hissait une flamme qui éclairait l’éternité, aidant les âmes des défunts à trouver leur chemin. La plupart sont datées du 12ème siècle et sont situées dans les cimetières.
On en compte 7 en Haute-Vienne .
à BESSINES SUR GARTEMPE
Vasque en granite taillée par un gaucher et sans doute destinée à former le bassin de quelque fontaine. 5 m de diamètre, 25 tonnes. Elle se trouvait à 2 km de Bessines (Lavaugrasse) et fut déplacée en 1963. Les anciens prétendaient que ce bassin devait toujours avoir de l’eau, si bien que l’été, lorsqu’il venait à s’assécher, on pouvait être assuré qu’il n’allait pas tarder à pleuvoir. Les jeunes filles à la recherche d’un époux s’y rendaient en pèlerinage pour en faire sept fois le tour, sur la margelle.


Se situe à 1 km du centre : prendre la rue Suzanne Valadon, aux feux, aller en face « Chemin de la Pierre Belle » puis tout droit.
à LAURIERE
Appelée également "La loge de Mireille" en hommage à une amoureuse de son pays natal qui, à chacun de ses séjours en Limousin, se plaisait à arpenter ce territoire cher à son cœur. C’est au départ du village de Volondat, en empruntant l’itinéraire balisé en jaune en direction du Puy du Rio à 615 m d’altitude, que l’on peut découvrir cette belle loge de granit construite il y a plus de cent ans par des maçons migrants de retour au pays.
Au cours de cette balade au cœur d’une nature préservée et apaisante, on découvre un panneau placé près du petit pont des Granges, bel exemple de petit patrimoine bâti ancien. Il a été restauré par des bénévoles de l’association Nature et Patrimoine.
à BERSAC SUR RIVALIER
Cet édifice construit en voûte se différencie notablement des autres loges par ses dimensions avec une hauteur de 1,70 m, une largeur et une profondeur de 2,70 m. Sa voûte est en plein cintre et elle est incorporée à un mur long, haut (2,7 m) et massif, servant d'assise à un chemin. Sa date de construction n'est pas déterminée.
Bien qu'ayant été utilisée comme loge, il est possible qu'à son origine, elle était destinée à un tout autre usage, inconnu à ce jour. Ce travail était l’occasion pour les maçons migrants de retour au pays l’hiver d’appliquer des techniques acquises en équipe de compagnons de même village durant leur période de migration.

à CUSSAC
Le clédier est un édifice en pierre d’une dizaine de mètres carré utilisé pour faire sécher les châtaignes. Il peut revêtir diverses formes : rond, carré ou rectangulaire et son usage était individuel ou collectif. Le séchage en clédier protégeait les fruits de l’arbre à pain du froid et de l’humidité, ce qui permettait de les conserver et de les consommer jusqu’au début de l’été. Ce petit patrimoine bâti est typique du Pays des Feuillardiers. Celui de la Fontanelle à Cussac est un très bel exemple, on peut en profiter au détour d'une visite du bourg ou d'une pause détente sous les grands châtaigniers du jardin des Félibres, derrière l'église.
à BUSSIERE GALANT
Ce sont des sources souvent isolées dans la nature sur lesquelles les hommes ont bâti des fontaines ; elles sont fréquentées car leurs eaux sont réputées avoir des vertus curatives et sont l’objet d’un véritable culte.
La pratique de dévotions aux fontaines est ancienne : il semblerait que ce culte de l’eau soit antérieur au Christianisme, d’origine celtique, les celtes vouaient en effet un culte à une déesse de l’eau, source de vie. Le Christianisme, en évangélisant nos contrées a placé ces sources sous le vocable de saints et a muni la plupart des fontaines d’une croix, d’oratoires. Rares sont en effet les fontaines qui ne portent pas le nom d’un personnage pieux.
Les personnes désireuses de guérir laissent des offrandes aux fontaines (pièces de monnaie, fleurs) mais aussi des ex-votos : ce sont des linges, vêtements, chaussures ayant été en contact avec le corps du malade et qui assurent un lien magique avec l’eau bienfaisante de la fontaine.
On compte 2000 fontaines en France, 200 sont situées en Haute-Vienne.
Les fontaines Saint-Eutrope à Saint Nicolas Courbefy près de Bussière-Galant sont tout à fait typiques, elles sont encore fréquentées, notamment lors de la Saint Eutrope au mois d'avril (procession). Au nombre de trois, elles sont situées sur un sentier de randonnée. Elles guérissent aussi bien les hommes que le bétail. Une petite chapelle se situe à proximité.
à PEYRAT LE CHATEAU
En patois 'Lou Balo Cubo', le monolithe ayant la forme d'un demi-cercle allongé. A l'intérieur est taillée une marche de 30 cm de largeur. Sur le côté opposé, une entaille pratiquée dans la pierre permet au trop plein de s'écouler. Ce bassin conserve toujours de l'eau, même par grande sécheresse. Certains croient que le bac est contemporain de Jules César. Une autre légende raconte qu'après avoir été déplacé par les gens du village, le bac revint à sa place tout seul.
Maître d'oeuvre inconnu. Fait l'objet de diverses légendes. Propriété privée.
à BESSINES SUR GARTEMPE
L’eau sourd au ras du sol dans un bassin de pierre monolithe. Le débit n’est pas très abondant, mais la fontaine ne tarit jamais et son eau est pourvue de propriétés thérapeutiques. Dans le temps, les jeunes femmes allaient y faire des ablutions à certaines lunes pour s’assurer de mettre au monde de beaux enfants.
Elle est contemporaine de la route qui la bord (le chemin du Vieux Pont) qui était l'ancienne route royale. Les pierres les constituant ont dû être disposées très tôt, peut-être entre le XVIe et le XVIIe siècles voire plus tôt encore. Pour s’y rendre à pied, prendre le " Chemin du vieux pont ", faire 150 m. la fontaine se trouve à droite en retrait en bas des escaliers.
à ORADOUR SAINT GENEST
Ce sont des piliers creux en granit, avec une niche en leur sommet dans laquelle on hissait une flamme qui éclairait l’éternité, aidant les âmes des défunts à trouver leur chemin. La plupart sont datées du 12ème siècle et sont situées dans les cimetières. Celle d'Oradour Saint Genest date, quant à elle du 13ème siècle.
à PEYRAT LE CHATEAU
Ce tumulus est un tertre funéraire. La petite tour en son centre est une construction postérieure. Naguère fort nombreux, groupés en champs tumulaires sur les sommets et sur les lignes de crête, les tumulus de la montagne limousine se signalent par des pierriers subcirculaires. La fouilles de ces tertres, dont l'échelonnement chronologique peut s'inscrire du -8ème siècle au 1er siècle de notre ère, révèle fréquemment une architecture interne protégée par une chape de pierres ; un aménagement central abrite souvent une urne cinéraire, parfois une sépulture à inhumation.
Accessible par le sentier de randonnée 'Autour du Bois de Crozat' ou par le Sentier des Poètes.