à EYMOUTIERS
La collégiale Saint Etienne est issue de nombreuses campagnes de restauration. D'emblée, le visiteur sera séduit par la complémentarité entre l'austérité architecturale et le raffinement des parties sculptées, qu'enrichit le remarquable ensemble de verrières ainsi que les décors peints. De l'époque romane subsistent une nef très sobre ainsi qu'un clocher porche occidental, caractéristique de l'architecture romane du Limousin. Les premiers embellissements gothiques portent sur la façade sud du XIIIème siècle. Un portail limousin gothique à frises de chapiteaux se déploie sur toute sa largeur. Plus exceptionnelle, la rose est sans doute la première en Limousin dont le réseau réponde à une stricte définition rayonnante. A partir de 1451, la reconstruction du chevet est l'occasion d'une expérience architecturale singulière : les contreforts rentrants renforcent l'assise sur le rocher et sont utilisés comme un écrin pour les vitraux. La reprise avec la nef romane se fait au travers d'un léger chargement d'axe du chœur gothique dont les trois vaisseaux de plan polygonal sont un nouvel exemple de la volonté de modernité des chanoines commanditaires.
La collégiale compte 16 verrières classées Monument Historique depuis 1907. Datant de 1460 à 1485, elles sont de même compositions : 2 lancettes trilobées surmonté d’un tympan ajouré, des personnages représentés au pied, dans des courtines de damas tendus dans un décor architectural. Elles furent l’objet de restaurations depuis la fin du XIXème siècle. Cet ensemble de verrières est unique en Limousin et même au-delà. A voir aussi : verrières de Lobien de Tour Verrière, de Chigot 1949, de l’Annonciation refaite en 1872.
Edifice ouvert à la visite libre tous les jours. Plan de visite de la cité disponible à l'Office de Tourisme ou en téléchargement sur tourisme-portesdevassiviere.fr. Rens : 05 55 69 27 81
à EYMOUTIERS
Le bâtiment se trouve à proximité de la Collégiale, reconnaissable notamment depuis le parc du Pré Lanaud grâce à son plan en L. Il était occupé par les Ursulines (des religieuses), à partir de 1629. Elles étaient en charge de l'éducation des jeunes filles jusqu'en 1790, date de leur départ pour Limoges. Le couvent sera alors vendu comme bien national et la municipalité deviendra propriétaire de l'aile droite. En 1833, un collège de garçons y sera installé et y restera jusqu'en 1959. Après un incendie en 1994, la municipalité réaménagera le bâtiment qui abrite désormais des services administratifs et notamment la Mairie.


Plan de visite de la cité disponible à l'Office de Tourisme ou en téléchargement sur tourisme-portesdevassiviere.fr. Rens : 05 55 69 27 81
à LIMOGES
Devenu Lycée d'Etat Gay Lussac, l'ancien collège des Jésuites comporte une façade monumentale due à l'architecte Brousseau et une vaste chapelle (début XVIIème). Cette architecture souligne le classicisme et la rigueur du style Jésuite. Classé à l'inventaire des Monuments Historiques.
Façade visible depuis la rue.
à SOLIGNAC
L’abbatiale de Solignac est parmi les plus anciennes et des plus remarquables églises limousines. Elle a connu une histoire très mouvementée. C’est à sa demande que Saint Eloi (né en 588 à Chaptelat, au nord de Limoges), orfèvre à l’atelier de Limoges, puis à Paris, et devenu évêque de Noyon, obtint en 632 du Roi Dagobert la terre de « Solemniac », souhaitant revenir dans son pays natal. Il y fonda un important monastère où de nombreux moines s’adonnaient à la prière et au travail de l’orfèvrerie. Mais le monastère fut pillé et ruiné par les Sarrazins, au VIIIème siècle, puis par les normands. Il va peu à peu renaître aux Xème et XIème siècles pour prospérer, passant de la règle de Luxeuil, à l’origine, à la règle bénédictine. Aux XIIème et XIIIème siècles, sous protection royale et riche de ses reliques, la nouvelle abbaye possède et contrôle de nombreuses terres et églises dans la région.
C’est dans la première moitié du XIIème siècle que fut édifiée la nef de l’église, puis le chœur et le transept, après un incendie en 1178. L’ancien clocher-porche carré a été relevé au XIIIème siècle, mais a été remplacé par un clocher-mur après son effondrement en 1783.
Le chœur de l’église a été incendié en 1388 par les bandes anglaises. Elle sera ruinée à nouveau au XVIème siècle lors des guerres de Religion et les révoltes paysannes. L’abbaye se relèvera au XVIIème siècle (au moment de la Contre-Réforme catholique) et l’abbatiale retrouva sa fonction en 1635. La nef possède trois travées voûtées de coupoles reposant sur des pilastres carrés. La croisée du transept est voûtée d’une coupole identique. Son élévation extérieure est très belle, avec de larges contreforts plats et des colonnes jusqu’au toit. Le chœur se compose d’une partie droite et d’une abside à trois absidioles voûtées en cul-de-four.
à LIMOGES
Elle fût élevée en 1471 au cœur du quartier de la Boucherie pour recueillir les reliques du saint patron des bouchers, deuxième évêque de Limoges : saint Aurélien. Agrandie au XVIIème siècle, elle est dotée d'un clocher à bulbe en bardeaux de châtaignier. Achetée en indivision à la Révolution par les bouchers, cette chapelle privée recèle un riche mobilier cultuel de toutes les époques, témoignant de la foi de cette corporation pour leur saint. Inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques.
Ouvert toute la journée. Visite libre. Visite guidées pour les groupes sur rendez-vous auprès de l'Office de Tourisme.
à LIMOGES
L'église doit son nom aux deux lions de pierre qui gardent son perron sud. Son clocher de type limousin, son vaste espace intérieur et les reliques des principaux saints du diocèse en font un sanctuaire remarquable. L'édifice actuel fut construit sur plus d'un siècle. Seuls les volumes voûtés remontent au programme d'origine. Celui-ci a été largement enrichi par les ajouts et modifications : chapelles latérales placées en appentis au XVème siècle entre les contre-forts, travée supplémentaire ajoutée côté ouest en 1522, nouvelles baies de style flamboyant et portail nord. A l'intérieur, le parti est audacieux, trois vaisseaux parallèles de même hauteur, voûtés d'ogives, sont séparés par des piles très fines. Il faut également voir le monumental autel reliquaire abritant la châsse de Saint Martial, le saint patron de la ville et un riche mobilier parmi lequel une statue de Sainte Valérie (XVème) et un tableau de Claude Vignon (XVIIème). Classé Monument Historique.
Tous les jours de 9h à 19h. Office à 11h. Visite libre. Visite guidée pour les groupes sur rendez-vous auprès de l'Office de Tourisme.
à LIMOGES
L'église Saint-Pierre-du-Queyroix, flanquée de son clocher de type Limousin, abrite une exceptionnelle série d'autels et de statues en bois doré (XVII - XVIIIème siècle), ainsi qu'un vitrail consacré à la Vierge, pièce unique attribuée au maître émailleur du XVIème siècle, Léonard Pénicaud. Classée Monument Historique.
Visite libre. Visite guidée pour les groupes sur rendez-vous auprès de l'Office de Tourisme.
à LIMOGES
Entrepris en 1273, cet édifice gothique est achevé à la fin du XIXème siècle, soit six siècles de construction. Le portail Saint-Jean de style gothique flamboyant est particulièrement magnifié sous l'éclairage nocturne. A l 'intérieur se trouve un jubé très richement orné dans le style Renaissance. L'édifice reste l'un des rares grands monuments gothiques du sud de la Loire. A l'issue d'une campagne de fouilles à l'été 2005, un baptistère exceptionnel, un des plus grands de France, a été découvert au pied de la cathédrale. Monument Historique.
Ouvert du lundi au samedi de 9h à 18h (17h l'hiver) et le dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h. Office le dimanche à 11h. Visite libre.
à AIXE SUR VIENNE
Eglise néogothique construite au XIXe siècle en brique qui renferme une Vierge de Pitié et une statue de Sainte Claire du XVIe siècle. Dans la nef, se trouvent quatre grandes châsses conservant des reliques de martyrs ramenés de Rome en 1870. Des vitraux contemporains historiés ont remplacé les verrières du XIXe siècle. Chemin de croix et parc séparés du parvis par la rivière l'Aurence.
Ouverture tous les jours de 8h à 19h (à 17h30 en hiver).
Visites interdites durant les offices religieux.
Boutique ouverte de 14h30 à 17h00
à BEYNAC
Eglise néogothique construite en 1893. Elle possède une statue reliquaire du patron de la paroisse, Saint Jean Baptiste (XVIIIe-XIXe siècles), une statue mutilée en bois de Saint Roch (XVIIe siècle), un clocher porche, une statue de Saint François d'Assise (XVIIIe siècle), des bustes reliquaires en bois de Saint Dominique et de Saint Bonaventure du XVIIe sièlce. La nef unique se compose de 4 travées, 2 chapelles formant un faux transept et le choeur est complété par une abside polygonale.
Ouverture : s'adresser au presbytère.
Visites interdites durant les offices religieux.